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Thursday, September 19, 2024
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L’extension des Brics est saluée par Azali Assoumani, président de l’Union africaine.

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Les pays tels que l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, les Émirats arabes unis et l’Iran se joindront à ce groupe à partir du 1er janvier 2004. Azali Assoumani, qui occupe actuellement la présidence de l’Union africaine, partage ses réflexions sur cette expansion, ainsi que sur la situation au Niger.

Azali Assoumani se félicite de cette décision, soulignant son importance pour l’Afrique qui s’efforce de promouvoir un multilatéralisme positif et fructueux. Les liens solides entre les Brics et l’Afrique, notamment avec l’adhésion de l’Afrique du Sud, renforcent l’appréciation de cette extension à d’autres régions telles que le Moyen-Orient et l’Afrique.

Malgré l’affirmation des Brics de ne pas forcer l’Afrique à choisir un camp, Azali Assoumani aborde la question de la division entre l’Occident et des puissances telles que la Chine et la Russie. Récemment en Russie, il a plaidé pour la fin de ces divisions, soulignant que la coopération positive et la concurrence bénéfique sont essentielles pour le continent africain.

La suspension du Niger par l’Union africaine suscite des réflexions sur un possible coup d’État. Cependant, Azali Assoumani rejette cette notion, affirmant que des discussions sont en cours pour trouver une solution pacifique. Il met en avant l’importance de résoudre cette situation préoccupante et souligne la nécessité de prévenir de telles crises.

Interrogé sur l’optimisme concernant le Niger, Azali Assoumani évoque la nécessité de tirer des leçons des problèmes passés et de prévenir les crises futures. Il se montre prêt à contribuer à une solution et à la libération du président Bazoum.

Enfin, Azali Assoumani discute de la situation au Soudan, où un conflit persiste entre l’armée et les Forces de soutien rapide. Il souligne ses efforts pour encourager le dialogue entre les parties impliquées afin de sortir de cette crise.

En ce qui concerne les ingérences extérieures en Afrique, Azali Assoumani espère que les Africains comprendront que les problèmes du continent nécessitent des solutions internes. Il souligne que, qu’ils soient Russes, Américains ou Européens, les intervenants extérieurs doivent répondre aux besoins africains définis par les Africains eux-mêmes.

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