L’activiste des droits humains, Len’s Omelonga, et membre éminent du parti politique Envol, affilié au candidat présidentiel Delly Sesanga, se prépare à comparaître devant le tribunal de paix de Kinshasa/Lemba le jeudi 31 août. L’accusation pèse lourd, avec des allégations d’outrage envers le Chef de l’État et d’imputations dommageables.
Après une enquête du parquet, l’affaire a été fixée pour le 31 août, avec une tenue exceptionnelle dans les enceintes de la prison de Makala. L’accusé est confronté à des charges de propagation d’imputations dommageables et de dégradation de la réputation présidentielle. Les racines de l’affaire résident dans le partage d’un tweet provenant d’un résident en Afrique du Sud. Selon l’article 360 du code numérique, ces actions justifient des poursuites, tel que révélé par Maître Teddy Banza, avocat d’Omelonga, à ACTUALITE.CD.
Arrêté le 1er mai à Kinshasa, Omelonga a subi près de soixante jours de détention au sein de l’Agence nationale des renseignements (ANR) avant d’être transféré au parquet et maintenu en détention préventive à la prison de Makala.
Le parti politique a intercédé auprès du ministre des droits de l’homme, réclamant la libération d’Omelonga, arguant que sa détention était dépourvue de fondement légal.
