Récemment, trois personnes, dont une femme, ont été prises en otage près de la rivière Mboma, à une dizaine de kilomètres du village Camp Banku.
Ces individus étaient en route vers les champs lorsque les miliciens les ont attaqués en pleine forêt. Bien que le père ait réussi à s’échapper, sa femme et deux de ses enfants sont tombés entre les mains des ravisseurs. Le député provincial David Bisaka, représentant de Kwamouth, a exprimé la nécessité d’un renforcement de la présence militaire dans la région. Il a également souligné qu’il ne soutient pas le retour des déplacés tant que la paix n’est pas pleinement rétablie. La terreur sème encore son empreinte dans cette partie du pays, alors que les miliciens Mobondo maintiennent leur occupation dans près de la moitié des villages de Kwamouth.
Cette série d’incidents est malheureusement cohérente avec une tendance plus large de violence dans la région. Le territoire de Kwamouth, situé dans la province de Mai-Ndombe, a été le théâtre d’affrontements persistants. Des heurts entre les communautés Teke et Yaka, en raison de griefs locaux, ont abouti à la perte de nombreuses vies humaines au cours des mois précédents.
Cette escalade de violence a culminé avec l’attaque meurtrière contre un bus en périphérie de la localité de Mulunu. Les assaillants, affiliés à la milice Mobondo et soutenus par la communauté Yaka, ont tué au moins 20 personnes lors de cette embuscade. En outre, un certain nombre de personnes ont été enlevées et restent portées disparues. Les motifs exacts derrière ces actes de violence demeurent flous.
Face à cette situation, des mesures de sécurité supplémentaires pourraient être prises par les autorités. Il est possible que des forces de sécurité additionnelles soient déployées dans la région, et des restrictions de mouvement, telles que la fermeture de routes, des interdictions de rassemblements ou des couvre-feux, pourraient être imposées. Dans tous les cas, il est recommandé d’éviter la zone touchée jusqu’à ce que la situation se stabilise pleinement. Il est important de suivre les directives des autorités locales et de coordonner les déplacements avec des contacts locaux de confiance. Les voyages de nuit doivent être évités, et il est conseillé de rester en contact avec les missions diplomatiques pour obtenir des informations mises à jour.
