D’après les informations fournies par diverses sources, il semblerait qu’un désaccord et une controverse entourant la question de la réalisation d’un audit du registre électoral en République démocratique du Congo (RDC) en vue des élections de 2023. La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC), deux importantes organisations religieuses, expriment leur volonté de mener ce qu’elles appellent un “audit citoyen” du registre électoral. Cependant, une plateforme regroupant plus de 9 dénominations religieuses, dont l’Église de réveil du Congo (ERC), l’Église Kimbanguiste, l’Armée du salut, et d’autres, sous la direction du prophète Dodo Kamba, s’oppose vivement à cette initiative. Dodo Kamba accuse la CENCO et l’ECC de nourrir des intentions cachées et de tenter de saboter les efforts déjà entrepris concernant le processus électoral.
Dodo Kamba soutient que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est une institution indépendante et ne devrait pas être soumise aux demandes de groupes politiques ou religieux spécifiques. Il exhorte les fidèles catholiques et protestants à résister aux efforts de la CENCO et de l’ECC, affirmant que leurs actions pourraient potentiellement perturber le pays et sa stabilité.
L’audit citoyen proposé du registre électoral est un point de discorde parmi divers acteurs politiques. Alors que certains soutiennent l’idée, arguant que cela renforcerait la transparence et la crédibilité du processus électoral, d’autres, dont la CENI, ont rejeté la proposition, la considérant comme une tentative d’interférence dans l’indépendance de la commission électorale. La CENI avait précédemment effectué son propre audit et refusé la participation d’un organisme international indépendant pour un audit externe du registre électoral.
Ce différend met en lumière les défis et les complexités entourant les prochaines élections en RDC, les différentes parties prenantes ayant des points de vue divergents sur la manière d’assurer un processus électoral équitable et transparent.
En résumé, la controverse tourne autour du désaccord entre les organisations religieuses telles que la CENCO et l’ECC, qui plaident en faveur d’un audit citoyen du registre électoral, et d’autres dénominations religieuses dirigées par Dodo Kamba, qui s’opposent à l’initiative, accusant la CENCO et l’ECC d’avoir des motifs cachés. Le rôle de la CENI et son indépendance vis-à-vis des pressions extérieures sont au cœur de ce débat, avec des implications pour la crédibilité et la transparence du processus électoral en RDC.
